À Strasbourg, pour une écologie de proximité et de responsabilité : préserver l’autonomie des communes

Alors que le gouvernement exige des collectivités locales 5 milliards d’euros d’économies en 2025, à Strasbourg comme ailleurs, les maires se retrouvent en première ligne… mais avec les mains liées. Ce désengagement progressif de l’État menace l’équilibre de nos communes, leur capacité à garantir des services publics accessibles, à agir pour le climat et à faire vivre la démocratie locale.

Pour CAP 21-LRC, cette situation est inacceptable. Les collectivités sont les premières à faire face aux urgences sociales et écologiques. Leur autonomie n’est pas une variable d’ajustement budgétaire. C’est une nécessité démocratique.

Une gestion locale qui déçoit

À Strasbourg, nous voyons chaque jour les effets de cette double impasse : d’un côté, un État qui impose des contraintes financières croissantes ; de l’autre, une majorité municipale qui, malgré des slogans écologistes, manque de méthode, de dialogue et de résultats tangibles.

Les habitantes et habitants attendent des solutions concrètes : des mobilités mieux pensées, une ville plus verte mais aussi plus humaine, un soutien aux associations, à la jeunesse, aux commerçants, à la vie locale. Trop souvent, les décisions prises semblent déconnectées des réalités du terrain et menées sans réelle concertation. L’écologie ne peut être ni punitive, ni rigide : elle doit être inclusive, pragmatique et cohérente.

Pour une nouvelle ambition territoriale

CAP 21-LRC porte une vision claire : celle d’une République des territoires, fondée sur la confiance et la responsabilité. Nous demandons :

  • un nouveau pacte financier entre l’État et les communes, avec un soutien garanti pour les politiques de transition ;
  • un droit à l’expérimentation locale élargi, pour sortir du carcan administratif et oser des politiques innovantes ;
  • la création d’un fonds national pour la transition écologique des territoires, hors des logiques d’austérité.

2026 : une alternative écologique, responsable et locale

À Strasbourg comme dans l’Eurométropole, CAP 21-LRC portera en 2026 une alternative à la fois écologiste, démocratique et de proximité. Nous refusons le choix entre une recentralisation technocratique et une gestion municipale brouillonne et dogmatique. Les Strasbourgeois méritent mieux.

Nous croyons en une ville plus verte, oui, mais aussi plus juste, plus accessible, plus à l’écoute. Une ville qui mise sur l’intelligence collective, l’action locale et le respect des équilibres sociaux.

Strasbourg a toujours été un symbole : de dialogue, d’innovation, d’Europe. En 2026, faisons-en aussi un symbole d’écologie responsable et de renouveau démocratique.